A Valencia, la MotoGp a été la seule catégorie a déterminé son champion avant la fin de la saison. Franco Morbidelli et Jack Miller se sont disputés la victoire et l'italien s'est imposé pour la 3e fois cette saison.
Mais ce ne sera pas suffisant pour empêcher le titre mondial de Joan Mir qui est arrivé 7e de la course en ne prenant aucun risque au contraire de Fabio Quartararo qui a chuté.
Joan Mir devient champion du monde, 20 ans après le dernier titre d'un pilote Suzuki dans la catégorie reine. Un champion tout neuf dans une saison si particulière.
Mais ce ne sera pas suffisant pour empêcher le titre mondial de Joan Mir qui est arrivé 7e de la course en ne prenant aucun risque au contraire de Fabio Quartararo qui a chuté.
Joan Mir devient champion du monde, 20 ans après le dernier titre d'un pilote Suzuki dans la catégorie reine. Un champion tout neuf dans une saison si particulière.
Morbidelli bat Miller
On le savait, cette avant dernière course de la saison serait sans doute décisive compte-tenu de l'avance obtenu par Joan Mir. L'espagnol qui s'est imposé pour la première fois le week-end passé devait piloter sur la défensive. Cela a laissé le champs libre à certain de ses adversaires qui ont occupé le devant de la scène.
Alors que Quartararo est en difficulté depuis plusieurs courses, son coéquipier qui a une version un peu différente de la Yamaha Petronas, a signé la pole position et semblait grand favoris pour la course.
c'est exactement ce qu'il s'est passé sur la piste avec l'italien qui a pris le commandement de la course malgré le bon départ de Jack Miller. Le pilote Ducati a d'ailleurs été le seul adversaire du leader en suivant le rythme.
Morbidelli avait fait le choix du pneu Hard à l'avant pour tenir toute la course. A la différence de Jack Miller en Medium avant et arrière qui fut donc plus performant en fin de course.
Morbidelli a résisté jusqu'au bout à Miller. Le dernier tour a été épique. Miller a tenté de passer dans la ligne droit avec la puissance de sa machine mais Morbidelli a tenu bon et a répliqué. Attaqué quelques virages plus loin, il a résisté à l'australien et s'est finalement imposé pour la 3e fois.
La 3e place du podium a été longtemps dans l'escarcelle du pilote KTM Pol Espargaro. Mais le pilote espagnol a été menacé dans les 10 derniers tours par le retour de la Honda de Nakagami. A 7 tours de la fin, le japonais a tenté une attaque dans le dernier virage de la piste. Il a chuté en forçant le virage laissant filer le podium pour Pol Espargaro.
Alors que Quartararo est en difficulté depuis plusieurs courses, son coéquipier qui a une version un peu différente de la Yamaha Petronas, a signé la pole position et semblait grand favoris pour la course.
c'est exactement ce qu'il s'est passé sur la piste avec l'italien qui a pris le commandement de la course malgré le bon départ de Jack Miller. Le pilote Ducati a d'ailleurs été le seul adversaire du leader en suivant le rythme.
Morbidelli avait fait le choix du pneu Hard à l'avant pour tenir toute la course. A la différence de Jack Miller en Medium avant et arrière qui fut donc plus performant en fin de course.
Morbidelli a résisté jusqu'au bout à Miller. Le dernier tour a été épique. Miller a tenté de passer dans la ligne droit avec la puissance de sa machine mais Morbidelli a tenu bon et a répliqué. Attaqué quelques virages plus loin, il a résisté à l'australien et s'est finalement imposé pour la 3e fois.
La 3e place du podium a été longtemps dans l'escarcelle du pilote KTM Pol Espargaro. Mais le pilote espagnol a été menacé dans les 10 derniers tours par le retour de la Honda de Nakagami. A 7 tours de la fin, le japonais a tenté une attaque dans le dernier virage de la piste. Il a chuté en forçant le virage laissant filer le podium pour Pol Espargaro.
Mir décroche le titre mondial
Mathématiquement, Joan Mir pouvait être serein au moment de partir. Mais pour autant, une chute comme aux essais était à éviter. Mais tout s'est bien déroulé pour le pilote Suzuki. L'abandon d'un premier adversaire dès le début de course lui laissait encore plus de champs libre puisque seul Morbidelli pouvait encore l'empêcher de devenir champion du monde.
12e sur la grille de départ juste derrière Quartararo, Mir a tenu bon et a terminé la course à la 7e place. Dovizioso termine 8e, Vinales 10e, seul Rins, son coéquipier, fait mieux avec la 4e place. Largement suffisant pour gagner son premier titre mondial à 23 ans seulement et au bout de 2 saisons en catégorie reine.
il avait été déjà champion en Moto3 en 2017. Là, il rentre dans la cours des grands avec ce titre mondial et portera fièrement le numéro 1 sur sa Suzuki l'an prochain. Marc Marquez est prévenu, une nouvelle génération de pilotes est très compétitive.
12e sur la grille de départ juste derrière Quartararo, Mir a tenu bon et a terminé la course à la 7e place. Dovizioso termine 8e, Vinales 10e, seul Rins, son coéquipier, fait mieux avec la 4e place. Largement suffisant pour gagner son premier titre mondial à 23 ans seulement et au bout de 2 saisons en catégorie reine.
il avait été déjà champion en Moto3 en 2017. Là, il rentre dans la cours des grands avec ce titre mondial et portera fièrement le numéro 1 sur sa Suzuki l'an prochain. Marc Marquez est prévenu, une nouvelle génération de pilotes est très compétitive.
La déroute des pilotes français
Fabio Quartararo avait encore une mince chance de prétendre au titre mondial. Même si au fil de la saison, El Diablo est passé du paradis à l'enfer en terme de résultats. En difficulté avec sa Yamaha, il manque de résultats et le championnat a définitivement basculé en sa défaveur à Valencia.
Chute et abandon la semaine dernière, Fabio a connu le même sort ce dimanche. Qualifié 11e après un passage par la Q1, Quartararo souffrait déjà de la comparaison avec son coéquipier Morbidelli qui obtenait brillamment la pole position. On dirait que Yamaha a du mal avec le développement de ses machines puisque Morbidelli est plus rapide avec un ancien modèle.
Mais là, Fabio est parti de nouveau à la faute dans le 2e virage Il a tiré tout droit pour éviter Vinales et s'est retrouvé en queue de peloton. Luttant pour revenir dans les points il a commis l'erreur de trop et a chuté dans le 9e tour. La course au titre voir à la place de vice-champion a stoppé net.
Les espoirs se tournaient alors vers Johan Zarco. Au guidon de sa Ducati, le français avait pourtant de nouveau signer un superbe 4e temps dans les qualifications. Un chrono qui permettait une nouvelle fois de viser peut-être un top 5 voir mieux.
Johann s'est pourtant plaint d'une course plus dure que la semaine dernière. Le choix de pneus fut moins performant et finalement la course de Johann s'est terminée au 4e tour.
Ce n'est donc pas la joie dans le clan tricolore. Alors la seule satisfaction à retenir viendra toutefois du clan Suzuki puisque Sylvain Guintoli peut se réjouir du titre de Mir. En tant que pilote d'essais officiel, le français a participé à ce succès.
Chute et abandon la semaine dernière, Fabio a connu le même sort ce dimanche. Qualifié 11e après un passage par la Q1, Quartararo souffrait déjà de la comparaison avec son coéquipier Morbidelli qui obtenait brillamment la pole position. On dirait que Yamaha a du mal avec le développement de ses machines puisque Morbidelli est plus rapide avec un ancien modèle.
Mais là, Fabio est parti de nouveau à la faute dans le 2e virage Il a tiré tout droit pour éviter Vinales et s'est retrouvé en queue de peloton. Luttant pour revenir dans les points il a commis l'erreur de trop et a chuté dans le 9e tour. La course au titre voir à la place de vice-champion a stoppé net.
Les espoirs se tournaient alors vers Johan Zarco. Au guidon de sa Ducati, le français avait pourtant de nouveau signer un superbe 4e temps dans les qualifications. Un chrono qui permettait une nouvelle fois de viser peut-être un top 5 voir mieux.
Johann s'est pourtant plaint d'une course plus dure que la semaine dernière. Le choix de pneus fut moins performant et finalement la course de Johann s'est terminée au 4e tour.
Ce n'est donc pas la joie dans le clan tricolore. Alors la seule satisfaction à retenir viendra toutefois du clan Suzuki puisque Sylvain Guintoli peut se réjouir du titre de Mir. En tant que pilote d'essais officiel, le français a participé à ce succès.