Moto2 : Argentine, Zarco prend sa revanche

Elle lui a tourné autour durant plusieurs grand prix mais cette fois le français Johann Zarco a bien obtenu la victoire en Moto2 lors du grand prix d'Argentine. Comme un bonheur ne vient jamais seul Johann est maintenant leader du championnat. 

Tout avait bien commencé pour lui avec la pole position signé le samedi devant Tito rabat et Tom Luthi. C'est Tito Rabat qui se distingue dès le départ de la course en menant puis ...en sortant de la piste s'éliminant de la course à la victoire. Zarco devra patienter jusqu'au 3e tour pour récupérer sa place de leader et se forger une avance de 2 secondes qu'il va ensuite brillamment gérer.

Zarco ira ensuite donc chercher sa première victoire en 3 ans de participation au championnat Moto2. La seconde place s'est jouée entre Rins et Lowes. Le pilote des pages jaunes a gagné son duel et termine 2e, Lowes se contentant de la dernière place du podium.

Xavier Simeon a une nouvelle fois chuté alors qu'il était dans le top 5, il ne marquera pas de points. Louis Rossi n'a pas connu la même réussite que son compatriote et le français termine sa course par une chute à 5 tours de la fin.

Zarco prend la tête du championnat avec 53 points contre 49 à Rins et 41 à Lowes. Le chemin vers le titre est encore très loin mais c'est une belle bataille qui s'engage. Zarco mène le bal !

Johann Zarco: Vainqueur :

« Je savais après les essais que j’avais le rythme pour rouler en tête. J’ai réussi à creuser un écart d’une seconde et demi, ce qui est beaucoup et peu à la fois. J’étais mieux sur la moto qu’à Austin, et il n’était pas question cette fois que Sam me reprenne. J’ai fait en sorte de rester bien concentré, comme au Qatar. Il ne fallait pas faire d’erreur.

Et puis à quatre tours de l’arrivée, c’est lui qui a faibli et m’a donné de l’air. Tout le monde attendait cette victoire depuis longtemps. C’est vrai qu’il m’a fallu plus de trois ans pour l’obtenir, mais chacun avance à sa vitesse. J’ai commencé à courir plus tard que certains pilotes espagnols… Je sais que j’ai franchi un cap depuis le début de l’année.

Je m’en suis rendu compte au Qatar en menant la course jusqu’à ce que mon sélecteur ne m’oblige à lâcher l’affaire. Je suis mieux sur la Kalex, je travaille mieux avec mes techniciens. Ma victoire est le résultat de tout cela. »