F1 : Hommage à Stirling Moss

Dimanche 12 avril, une légende de la Formule 1 est partie rejoindre les étoiles. En effet, Stirling Moss est décédé à l'âge de 90 ans. Il souffrait d'une longue maladie et a fini par passer le drapeau à damier de sa vie.

Tel Poulidor qui a croisé la route sportive d'Eddy Merckx, ce célèbre pilote anglais a eu Juan Manuel Fangio sur sa route et n'aura pas pu obtenir de couronne mondiale dans la catégorie reine de la F1. Il aura été vice-champion du monde 4 fois en 1955, 1956, 1957 et 1958. Il s'est également distingué en sports-mécaniques dans les courses d'endurance terminant également 2 fois seconds de cette épreuve aussi mythique que lui.

Le monde du sport-auto pleure donc une de ses légendes qui faisait encore le bonheur des amoureux des belles mécaniques au festival Goodwood.
 

Sir Stirling Moss était né le 17 septembre 1929 à West Kensington. Il fut pilote automobile et a couru en Formule 1 de 1951 à 1962. Moss a été longtemps l'un des emblématiques pilote de sa majesté avant que Lewis Hamilton n'éclipse tout le monde dans la F1 moderne.

 « Champion sans couronne » était son surnom mais il a tout de même remporté seize Grands Prix F1.  En endurance, il connu aussi quelques beaux résultats sans pouvoir s'imposer toutefois aux 24h du Mans auxquels il a régulièrement participé. Comme souvent à cette époque là, il était un touche à tout, c'est donc naturellement que l'on a vu aussi courir en rallye. 

En F1 il aura piloté pour Vanwall, Maserati et Mercedes. Pour cette dernière marque, il sera devenu l'un des ambassadeurs important de la marque.

66 Grands Prix disputés
16 victoires
24 podiums
16 pole positions
20 meilleurs tours en course
186,5 points marqués

Vice-champion du monde en 1955, 1956, 1957 et 1958

Lewis Hamilton, champion f1 : Aujourd'hui, nous disons au revoir à Sir Stirling Moss, la légende de la course. Je pense qu'il est important que nous célébrions sa vie incroyable et le grand homme qu'il était.

Dire au revoir n'est jamais facile et peut être triste, mais il sera toujours là, dans nos mémoires et fera toujours partie intégrante du patrimoine britannique des sports mécaniques. Je vais certainement manquer nos conversations.

Pour être honnête, c'était un jumelage si inhabituel, notre amitié. Deux personnes d'horizons et d'horizons très différents, mais nous avons cliqué et avons finalement découvert que l'amour pour la course que nous partagions tous les deux faisait de nous des camarades.

Je suis vraiment reconnaissant d'avoir eu ces moments spéciaux avec lui. J'envoie mes prières et mes pensées à sa famille. Qu'il repose en paix !

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