Une victoire qui s'est décidée tardivement pour Mc Laren(Photo : Antoine Camblor)
La dernière heure de course des 1000 Km du Circuit Paul Ricard a été fertile en rebondissements. La McLaren #58 du Garage 59 pilotée par Shane Van Gisbergen, Côme Ledogar et Rob Bell s’est imposée après avoir pris la tête lors de la dernière salve de ravitaillement.
A ce moment, la Bentley qui avait dominé le début de course a été victime d’un début d’incendie dans la pit-lane. Van Gisbergen a alors vu revenir peu à peu la Ferrari #50 AF Corse durant la dernière heure de course, mais Alessandro Pier Guidi, Michele Rugolo et Pasin Lathouras ont dû se contenter de la deuxième place.
La dernière marche du podium est revenue à la R8 LMS #3 du Belgian Audi Club Team WRT pilotée par Rodrigo Baptista, Felipe Albuquerque et Jan Magnussen.
Cinq marques différentes figurent dans le top 5 final. En Pro-Am, la Ferrari #11 du Kessel Racing de Broniszewski, Bonacini et Rizzoli a remporté une nouvelle victoire, l’équipe suisse enlevant en plus la Am Cup avec la #888 pilotée par Talbot, Gitlin et Zanuttini.
A ce moment, la Bentley qui avait dominé le début de course a été victime d’un début d’incendie dans la pit-lane. Van Gisbergen a alors vu revenir peu à peu la Ferrari #50 AF Corse durant la dernière heure de course, mais Alessandro Pier Guidi, Michele Rugolo et Pasin Lathouras ont dû se contenter de la deuxième place.
La dernière marche du podium est revenue à la R8 LMS #3 du Belgian Audi Club Team WRT pilotée par Rodrigo Baptista, Felipe Albuquerque et Jan Magnussen.
Cinq marques différentes figurent dans le top 5 final. En Pro-Am, la Ferrari #11 du Kessel Racing de Broniszewski, Bonacini et Rizzoli a remporté une nouvelle victoire, l’équipe suisse enlevant en plus la Am Cup avec la #888 pilotée par Talbot, Gitlin et Zanuttini.
Les Bentley ont dominé le début de course (Photo A.Camblor)
La température avoisinait encore les 30°C quand le départ des 1000 Km du Circuit Paul Ricard a été donné. Les deux Continental GT3 du Bentley Team M-Sport partaient depuis la deuxième ligne de la grille de départ, mais elles avaient déjà pris les deux premières places à la fin du premier tour.
Les bolides britanniques ont poursuivi leur domination durant toute la première partie de la course avant qu’un problème d’ABS ne retarde la #7. A l’inverse, la #8 parvenait à accentuer son avance au point de compter 45 secondes de bon à un peu plus de deux heures de l’arrivée.
Mais durant une période de Full Course Yellow, Maxime Soulet n’a pas ralenti assez rapidement et la #8 a écopé d’un Drive Through, purgé par Andy Soucek. L’Espagnol parvenait à conserver un avantage de 6 secondes, mais Alessandro Pier Guidi, au volant de la Ferrari #50 AF Corse, fondait sur lui.
La Bentley perdait toutes ses chances de victoire durant le dernier ravitaillement quand du carburant coulait sur les disques de freins surchauffés et qu’un incendie se déclarait. Les flammes étaient éteintes assez rapidement, mais la Bentley laissait un tour dans l’aventure et elle glissait au quatrième rang.
Au même moment que ces événements dramatiques dans le stand Bentley, la McLaren #58 de Garage 59 rentrait elle aussi pour son dernier pit-stop. Celui-ci étant effectué durant une période de neutralisation, Shane Van Gisbergen limitait le temps perdu par rapport à la Ferrari de tête.
Quand, deux tours plus tard, Pier Guidi quittait la pit-lane avec la #50, l’Italien comptait 27 secondes de retard sur le Kiwi. Et même si Pier Guidi attaquait sans relâche durant la dernière heure de course, il ne pouvait pas combler tout à fait l’écart et le trio composé de Rob Bell, Côme Ledogar et Shane Van Gisbergen remportait sa deuxième victoire de la saison après le triomphe de Monza.
Ce succès permet aux pilotes de la McLaren de reprendre la tête de la Blancpain GT Series Endurance Cup et à Rob Bell de se retrouver de nouveau aux commandes de la Blancpain GT Series. Anciens leaders, Maxi Buhk et Dominik Baumann ont dû renoncer suite à des problèmes de transmission sur leur Mercedes-AMG.
Derrière la McLaren #58 et la Ferrari #50, la R8 #3 du Belgian Audi Club Team WRT croisait la ligne d’arrivée en troisième position.
La voiture de Felipe Albuquerque, Rodrigo Baptista et du "rookie" de la Blancpain GT Series Jan Magnussen s’était qualifiée à une lointaine 20e position, mais un parcours sans faute et une stratégie très inspirée propulsaient la meilleure Audi au troisième rang. Avec la Bentley malchanceuse et la GT-R #23 du Nissan GT Academy Team RJN, cinq marques différentes étaient représentées dans le top 5 final.
Les bolides britanniques ont poursuivi leur domination durant toute la première partie de la course avant qu’un problème d’ABS ne retarde la #7. A l’inverse, la #8 parvenait à accentuer son avance au point de compter 45 secondes de bon à un peu plus de deux heures de l’arrivée.
Mais durant une période de Full Course Yellow, Maxime Soulet n’a pas ralenti assez rapidement et la #8 a écopé d’un Drive Through, purgé par Andy Soucek. L’Espagnol parvenait à conserver un avantage de 6 secondes, mais Alessandro Pier Guidi, au volant de la Ferrari #50 AF Corse, fondait sur lui.
La Bentley perdait toutes ses chances de victoire durant le dernier ravitaillement quand du carburant coulait sur les disques de freins surchauffés et qu’un incendie se déclarait. Les flammes étaient éteintes assez rapidement, mais la Bentley laissait un tour dans l’aventure et elle glissait au quatrième rang.
Au même moment que ces événements dramatiques dans le stand Bentley, la McLaren #58 de Garage 59 rentrait elle aussi pour son dernier pit-stop. Celui-ci étant effectué durant une période de neutralisation, Shane Van Gisbergen limitait le temps perdu par rapport à la Ferrari de tête.
Quand, deux tours plus tard, Pier Guidi quittait la pit-lane avec la #50, l’Italien comptait 27 secondes de retard sur le Kiwi. Et même si Pier Guidi attaquait sans relâche durant la dernière heure de course, il ne pouvait pas combler tout à fait l’écart et le trio composé de Rob Bell, Côme Ledogar et Shane Van Gisbergen remportait sa deuxième victoire de la saison après le triomphe de Monza.
Ce succès permet aux pilotes de la McLaren de reprendre la tête de la Blancpain GT Series Endurance Cup et à Rob Bell de se retrouver de nouveau aux commandes de la Blancpain GT Series. Anciens leaders, Maxi Buhk et Dominik Baumann ont dû renoncer suite à des problèmes de transmission sur leur Mercedes-AMG.
Derrière la McLaren #58 et la Ferrari #50, la R8 #3 du Belgian Audi Club Team WRT croisait la ligne d’arrivée en troisième position.
La voiture de Felipe Albuquerque, Rodrigo Baptista et du "rookie" de la Blancpain GT Series Jan Magnussen s’était qualifiée à une lointaine 20e position, mais un parcours sans faute et une stratégie très inspirée propulsaient la meilleure Audi au troisième rang. Avec la Bentley malchanceuse et la GT-R #23 du Nissan GT Academy Team RJN, cinq marques différentes étaient représentées dans le top 5 final.
Une grande fête du GT au Paul Ricard (Photo A.Camblor)
En Pro-Am Cup, Matteo Malucelli était l’homme de la première heure avec la Ferrari #34 de la Scuderia Praha. L’Italien parvenait même, le temps d’un instant, à placer sa 488 GT3 entre les deux Bentley de tête. Son équipier Jiri Pisarik conservait le leadership dans la classe après le premier ravitaillement, mais un accrochage avec la R8 #2 du Belgian Audi Club Team WRT endommageait fortement la Ferrari de la Scuderia Praha, qui devait être longuement réparée dans son stand. Une autre Ferrari, la #11 du Kessel Racing, récupérait alors les commandes. Tout profit pour le leader du championnat Michal Broniszewski. Le Polonais, associé à Alessandro Bonacini et Andrea Rizzoli, gardait la tête froide et il remportait sa quatrième victoire en cinq courses.
La Am Cup semblait promise à la Ferrari #49 du Kaspersky Motorsport, voiture sur laquelle Stéphane Lémeret faisait ses débuts. Avec son équipier Alex Moiseev, le Belge avait distancé la concurrence mais, à deux heures de l’arrivée, la Ferrari blanche s’arrêtait dans la ligne droite du Mistral. Cet abandon ouvrait la voie pour une lutte à trois entre la Ferrari #111 du Kessel Racing, la Mercedes-AMG #87 AKKA ASP et la Ferrari #888 Kessel Racing. Finalement, grâce à une magnifique dernière heure de Liam Talbot, c’est le dernier qui enlevait la mise.
La Am Cup semblait promise à la Ferrari #49 du Kaspersky Motorsport, voiture sur laquelle Stéphane Lémeret faisait ses débuts. Avec son équipier Alex Moiseev, le Belge avait distancé la concurrence mais, à deux heures de l’arrivée, la Ferrari blanche s’arrêtait dans la ligne droite du Mistral. Cet abandon ouvrait la voie pour une lutte à trois entre la Ferrari #111 du Kessel Racing, la Mercedes-AMG #87 AKKA ASP et la Ferrari #888 Kessel Racing. Finalement, grâce à une magnifique dernière heure de Liam Talbot, c’est le dernier qui enlevait la mise.
Ils ont dit
De quoi récompenser les efforts sur le podium (Photo A.Camblor)
Shane Van Gisbergen (#58 Garage 59 McLaren) : « Effectuer le dernier pit-stop sous Full Course Yellow était un magnifique coup et cela nous a donné l’avance dont nous avions besoin. Nous n’avions pas la vitesse de la Ferrari ou de la Bentley aujourd’hui, mais la stratégie et les pits-stops nous ont fait gagner cette course. Nous étions toujours à la limite pour faire les arrêts les plus courts possibles, donc l’équipe a fait un travail remarquable. C’est génial de remporter une seconde victoire cette année. »
Alessandro Pier Guidi (#50 AF Corse Ferrari) : « Nous étions trop proches de l’entrée de la pit-lane pour rentrer quand le Full Course Yellow a été annoncé et nous avons perdu plus de 30 secondes. L’équipe a fait un fantastique travail mais il n’y avait pas assez de temps pour rentrer avant. Sans cela, nous aurions pu gagner la course. Mais ça fait partie du jeu et nous sommes heureux d’être là, spécialement quand on analyse les deux premières courses et que nous voyons à quel point le podium nous semblait éloigné. AF Corse et Ferrari ont fait un très bon travail et nous nous réjouissons d’être à Spa. »
Jan Magnussen (#3 Belgian Audi Club Team WRT R8) : « Ce championnat est absolument fantastique : il y a tellement de voitures et elles sont assez différentes de ce à quoi je suis habitué. J’ai pris le départ de la course et j’étais assez surpris de l’agressivité des pilotes en piste.
Il y avait beaucoup de touchettes et de poussettes. Mais je savais que mon travail aujourd’hui était d’être régulier, de gagner quelques places et de prendre soin de ma monture. J’ai appliqué la même stratégie durant mon second relais donc j’ai pu céder la voiture à Filipe [Albuquerque] en bon état. J’adorerais revenir. Je discute avec Vincent Vosse, qui avait été mon équipier en Formule Ford, pour conduire cette voiture depuis 2010. Finalement c’est arrivé et peut-être que je pourrai remettre cela à l’avenir. »
Michal Broniszewski (#11 Kessel Racing Ferrari) : « Ce n’était certainement pas la victoire la plus facile de l’année. Au milieu de mon premier relais j’ai été percuté par une Audi et nous avons eu des problèmes avec la porte suite à cela. Mais l’équipe a travaillé dur, mes équipiers ont fait de très bons relais et nous avons gagné. »
Selon le communiqué officiel
Liam Talbot (#888 Kessel Racing Ferrari) : « Marco et Vadim ont fait un excellent travail durant leurs relais et nous avons effectué de très bons pit-stops aussi. Quand j’ai vu que notre avantage était suffisant, j’ai contrôlé la course jusqu’au drapeau à damier. »
Photo : Antoine Camblor - Racingforever.com
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