Ce n'était pas gagné d'avance mais ils l'ont fait : l'Alpine CODE Racing Development #36 d'Antoine Leclerc et Jean-Bernard Bouvet s'est imposée samedi dernier à Barcelone, assurant au premier nommé le titre honorifique de vice-champion Pro-Am de la GT4 European Series.
Le lendemain, en remontant au 2e rang, les deux pilotes ont offert la même distinction à leur équipe, « JB » obtenant au passage son premier succès dans la discipline. Au volant de la #35 engagée en Silver, Sandro Perissoutti et Hugo de Sadeleer ont fait leur retour dans le Top 10 pour la première fois depuis leur podium du Paul Ricard.
Le lendemain, en remontant au 2e rang, les deux pilotes ont offert la même distinction à leur équipe, « JB » obtenant au passage son premier succès dans la discipline. Au volant de la #35 engagée en Silver, Sandro Perissoutti et Hugo de Sadeleer ont fait leur retour dans le Top 10 pour la première fois depuis leur podium du Paul Ricard.
« Nous sommes vice-champions, qui l'aurait cru il y a deux ans quand nous sommes arrivés en GT4 » se réjouissait le co-fondateur et team-manager de l'équipe Pierre Comby. « Même si on aurait pu ou dû être champions, c'est comme ça, c'est le sport !
On s'est battu avec un bel adversaire toute l'année, une montagne, l'équipe Saintéloc, ils étaient déjà là quand je faisais mon stage chez Hexis Racing sur les Aston Martin GT3 à la fin des années 2000. Nous sommes fiers d'apporter ce résultat à Alpine. Nous aimons la marque et nous avons beaucoup travaillé cet hiver sur la fiabilité de la voiture et sur la perfo pure.
Quand je repense à notre déception de l'année dernière sur ce même circuit de Barcelone... On a bossé, on apprend de nos erreurs et c'est deux fois plus constructif. Je tiens à saluer la performance de nos quatre pilotes et la détermination de toute l'équipe. »
L'adversaire était de valeur et CODE Racing a tout donné. C'est la morale de ce championnat GT4 européen qui n'a pas son pareil pour tendre des pièges insoupçonnés à ses adeptes.
Les circuits sont somptueux mais exigeants, les conditions météo parfois extrêmes, les pelotons aussi denses que rugueux, les situations inattendues en raison des nombreuses neutralisations : il faut avoir les nerfs solides pour en sortir intact.
On s'est battu avec un bel adversaire toute l'année, une montagne, l'équipe Saintéloc, ils étaient déjà là quand je faisais mon stage chez Hexis Racing sur les Aston Martin GT3 à la fin des années 2000. Nous sommes fiers d'apporter ce résultat à Alpine. Nous aimons la marque et nous avons beaucoup travaillé cet hiver sur la fiabilité de la voiture et sur la perfo pure.
Quand je repense à notre déception de l'année dernière sur ce même circuit de Barcelone... On a bossé, on apprend de nos erreurs et c'est deux fois plus constructif. Je tiens à saluer la performance de nos quatre pilotes et la détermination de toute l'équipe. »
L'adversaire était de valeur et CODE Racing a tout donné. C'est la morale de ce championnat GT4 européen qui n'a pas son pareil pour tendre des pièges insoupçonnés à ses adeptes.
Les circuits sont somptueux mais exigeants, les conditions météo parfois extrêmes, les pelotons aussi denses que rugueux, les situations inattendues en raison des nombreuses neutralisations : il faut avoir les nerfs solides pour en sortir intact.
Antoine Leclerc au soir de la dernière course du championnat.
« Je suis très content pour l'équipe. Pour tout le travail qui a été abattu, pour ce qui s'est passé tout au long de la saison, les handicaps de temps imposés du fait des performances de Loïc Villiger, JB qui découvre la voiture directement à Misano... il a fallu créer une autre spirale vertueuse. C'est pourquoi j'avais vraiment à cœur de gagner avec JB aussi !
A Barcelone, on a bataillé pour définir le bon set-up mais j'avais un super rythme en qualification, c'est bien de pouvoir partir dans le Top 5. En course 1, le but était de passer la voiture à JB aussi haut que possible tout en ménageant notre capital pneumatique. Le deuxième relais promettait d'être dur mais il a parfaitement fini le boulot.
On partait un peu plus loin pour la course 2 or, dans le trafic, il faut être incisif, opportuniste mais sans aller au contact car on peut vite être contraint d'abandonner. Au bout du compte, on a pu verrouiller la place de vice-champion, Pilotes et Teams, c'est important. J'avais en tête ce week-end que ce n'était pas encore fait. Il fallait passer le damier. »
Jean-Bernard Bouvet, le coéquipier d'Antoine, pouvait se féliciter de s'être hissé au 7e rang du championnat en n'ayant effectué que six des douze courses du calendrier.
Communiqué Romane Didier
« On savait que sur la dégradation des pneus on serait moins mal que d'autres en fin de course. L'objectif était la 2e place au championnat pour Antoine et pour l'équipe, je serais tenté de dire que pour ma part, le contrat est rempli. Je me suis encore un peu plus adapté à la voiture et je suis plutôt content de ce que nous avons accompli ce week-end. »
Communiqué Romane Didier