Le rendez-vous pascal de Nogaro est très prisé car il correspond à la rentrée sportive pour de nombreux teams et pilotes, notamment ceux qui sont impliqués dans la compétition la plus huppée sur les circuits français : le championnat de France FFSA GT.
Quand, en plus, vous arrivez avec une nouvelle auto, la très attendue BMW M4 GT4 génération G82, le frisson propre à la compétition est exacerbé. Si L’Espace
Bienvenue n’a pas obtenu dans le Gers un résultat conforme à ses ambitions de départ, plusieurs indices portent à croire qu’un retour aux avant-postes ne sera qu’une question de temps, et donc de patience.
Quand, en plus, vous arrivez avec une nouvelle auto, la très attendue BMW M4 GT4 génération G82, le frisson propre à la compétition est exacerbé. Si L’Espace
Bienvenue n’a pas obtenu dans le Gers un résultat conforme à ses ambitions de départ, plusieurs indices portent à croire qu’un retour aux avant-postes ne sera qu’une question de temps, et donc de patience.
Benjamin Lessennes et Ricardo van der Ende restaient sur une fin de saison 2022 en fanfare et une retentissante double victoire lors de l’épreuve de clôture au Paul Ricard.
Un week-end de rêve en guise de cadeau d’adieu à la M4 GT4 de 2018. Mais en Grand Tourisme, le fait de bénéficier d’une nouvelle auto n’est pas une assurance contre les désillusions. Le règlement comporte en effet une « Balance of Performance » alias « BoP » qui impose à chaque modèle des caractéristiques techniques définies pour garantir un équilibre des forces en présence. L’introduction d’une nouveauté oblige donc le législateur à se replonger dans ses calculs.
Sans cette usine à gaz, il ne serait tout simplement pas possible d’organiser des compétitions équitables pour des voitures de sport aussi différentes que les Alpine, Audi R8, Mercedes-AMG, Porsche Cayman, Toyota Supra, Aston Martin et BMW M4 qui ont régalé 32.000 spectateurs à Nogaro !
André Grammatico est concessionnaire BMW à Angoulême, Rochefort et Royan, distributeur BMW M Motorsport pour la France et il dirige l’écurie L’Espace Bienvenue qui sévit sur les circuits depuis quatre décennies.
Il nous confie son analyse du baptême de la nouvelle BMW M4 GT4 :
Un week-end de rêve en guise de cadeau d’adieu à la M4 GT4 de 2018. Mais en Grand Tourisme, le fait de bénéficier d’une nouvelle auto n’est pas une assurance contre les désillusions. Le règlement comporte en effet une « Balance of Performance » alias « BoP » qui impose à chaque modèle des caractéristiques techniques définies pour garantir un équilibre des forces en présence. L’introduction d’une nouveauté oblige donc le législateur à se replonger dans ses calculs.
Sans cette usine à gaz, il ne serait tout simplement pas possible d’organiser des compétitions équitables pour des voitures de sport aussi différentes que les Alpine, Audi R8, Mercedes-AMG, Porsche Cayman, Toyota Supra, Aston Martin et BMW M4 qui ont régalé 32.000 spectateurs à Nogaro !
André Grammatico est concessionnaire BMW à Angoulême, Rochefort et Royan, distributeur BMW M Motorsport pour la France et il dirige l’écurie L’Espace Bienvenue qui sévit sur les circuits depuis quatre décennies.
Il nous confie son analyse du baptême de la nouvelle BMW M4 GT4 :
« Pour nous, c’est plus dur que l’année dernière… parce que nous avons une meilleure voiture ! Cela parait contre-intuitif mais c’est ainsi. La nouvelle M4 GT4 est très différente de l’ancienne qui était moins efficace dans les parties sinueuses. Du fait de cette spécificité, la « BoP » nous offrait une compensation en ligne droite, ce qui peut être utile pour les dépassements. Cette année, nous bénéficions d’une voiture qui est plus à l’aise en virage. Mais par contrecoup, la « BoP », dans sa mission de réguler les performances de l’ensemble du plateau, nous bride côté moteur. Mais l’équipe travaille pour améliorer notre package et nous n’avons pas dit notre dernier mot. »
Quand on peine à dépasser, il vaut mieux partir à l’avant de la grille de départ. Cela ne s’est pas révélé possible à Nogaro pour L’Espace Bienvenue, qui fêtait pourtant les 40 ans de sa première pole position, obtenue par André Grammatico et sa BMW 323 « made in Charente-Maritime » aux Coupes de Pâques 1983.
« Cela fait partie des mystères de la course auto » décrit le Royannais. « Comme nous avons une nouvelle voiture, nous avons pris la précaution d’effectuer des essais cet hiver. Nous avons trouvé des réglages satisfaisants, sauf qu’ici il a fait beaucoup plus chaud. Il a fallu remettre l’ouvrage sur le métier, et nous avons signé le 3e temps absolu de la deuxième séance d’essais libres à 131 millièmes de la référence. Nous étions donc confiants pour la suite mais les qualifications étant programmées le dimanche matin à la fraiche, nos pilotes n’ont pas retrouvé un comportement idéal. »
Heureusement, la température extérieure a repris des couleurs au moment du départ de la course 1. Parti de la corde de la 6e ligne, Benjamin Lessennes a tout de suite entamé une énergique remontée que son coéquipier Ricardo van der Ende a prolongé pour cueillir une superbe 3e place au général, la 2e en Silver !
« On a eu une drôle de surprise lundi matin, sous la forme d’une pénalité de 20 secondes » tempère André Grammatico. « Les commissaires sportifs ont considéré que nous avions quitté notre stand de façon dangereuse. Nous avons contesté car la voiture s’est déplacée à 2 km/h, mais sans succès. »
« Cela fait partie des mystères de la course auto » décrit le Royannais. « Comme nous avons une nouvelle voiture, nous avons pris la précaution d’effectuer des essais cet hiver. Nous avons trouvé des réglages satisfaisants, sauf qu’ici il a fait beaucoup plus chaud. Il a fallu remettre l’ouvrage sur le métier, et nous avons signé le 3e temps absolu de la deuxième séance d’essais libres à 131 millièmes de la référence. Nous étions donc confiants pour la suite mais les qualifications étant programmées le dimanche matin à la fraiche, nos pilotes n’ont pas retrouvé un comportement idéal. »
Heureusement, la température extérieure a repris des couleurs au moment du départ de la course 1. Parti de la corde de la 6e ligne, Benjamin Lessennes a tout de suite entamé une énergique remontée que son coéquipier Ricardo van der Ende a prolongé pour cueillir une superbe 3e place au général, la 2e en Silver !
« On a eu une drôle de surprise lundi matin, sous la forme d’une pénalité de 20 secondes » tempère André Grammatico. « Les commissaires sportifs ont considéré que nous avions quitté notre stand de façon dangereuse. Nous avons contesté car la voiture s’est déplacée à 2 km/h, mais sans succès. »
Le problème vient aussi du fait que cette pénalité était officiellement un « drive through » c’est-à-dire un passage imposé par la voie des stands. Comme la décision a été rendue bien après la course, 20 secondes ont été ajoutées au temps de course de la BMW n°17. Une pénalité au final plus… pénalisante du fait d’un peloton passant la ligne d’arrivée regroupé dans la foulée d’une neutralisation derrière le safety-car.
Finalement 6e en Silver le dimanche, la paire Belgo-Néerlandaise et sa Bavaroise Charentaise ont fait mieux le lundi en partant pourtant de plus loin. Au terme d’une course d’attaque, une 5e place en Silver était au bout de l’effort. Le résultat global n’est donc pas celui que le team attendait, mais on peut aussi y déceler l’espoir d’une rédemption rapide.
Pourquoi pas du 5 au 7 mai à Magny-Cours ?
Finalement 6e en Silver le dimanche, la paire Belgo-Néerlandaise et sa Bavaroise Charentaise ont fait mieux le lundi en partant pourtant de plus loin. Au terme d’une course d’attaque, une 5e place en Silver était au bout de l’effort. Le résultat global n’est donc pas celui que le team attendait, mais on peut aussi y déceler l’espoir d’une rédemption rapide.
Pourquoi pas du 5 au 7 mai à Magny-Cours ?