Sur fond de sprint final, le FFSAGT est au circuit Paul Ricard pour déterminer ses champions 2018. Sous le beau soleil d'octobre; de sombres nuages ont traversé la route de certains des prétendants au titre. Mais un drapeau rouge n'a pas empêché un nouveau constructeur de s'imposer dans ce championnat. Piguet et Hurgon font briller la BMW Team France avec la victoire.
Ils se sont imposés devant Pierre Sancinéna / Pierre-Alexandre Jean (Alpine A110 / CMR) et Olivier Jouffret / Éric Trémoulet (Porsche Cayman / Vic’Team)
Les frères Olivier et Arnaud Gomez (Maserati GranTurismo / GP 34 by Gemo Motorsport) gagnent une nouvelle fois dans la catégorie Am.
Tous les titres restent en jeu alors que le Championnat de France FFSA GT entre dans sa dernière ligne droite ce dimanche.
Ils se sont imposés devant Pierre Sancinéna / Pierre-Alexandre Jean (Alpine A110 / CMR) et Olivier Jouffret / Éric Trémoulet (Porsche Cayman / Vic’Team)
Les frères Olivier et Arnaud Gomez (Maserati GranTurismo / GP 34 by Gemo Motorsport) gagnent une nouvelle fois dans la catégorie Am.
Tous les titres restent en jeu alors que le Championnat de France FFSA GT entre dans sa dernière ligne droite ce dimanche.
Consani-Lariche, premiers malchanceux
Le duo du Speedcar Team partait outsider pour cette finale varoise. Le bon début de saison qui a mis en avant ce duo homogène et performant a laissé place à quelques déboires dans les dernières courses.
Les problèmes ont perduré au Paul Ricard, puisque malgré la chaleur du coin, c'est bien une douche froide qui touchait les pilotes dès les essais avec la casse du moteur de leur Ginetta. Ils sont contraints de partir du fond de grille.
La course n'aura duré que 2 tours pour eux, puisque Consani s'accrochait avec un concurrent, la voiture était trop endommagé pour repartir. Ce sont donc des points qui s'envolent même si tout n'est pas encore perdu.
Les problèmes ont perduré au Paul Ricard, puisque malgré la chaleur du coin, c'est bien une douche froide qui touchait les pilotes dès les essais avec la casse du moteur de leur Ginetta. Ils sont contraints de partir du fond de grille.
La course n'aura duré que 2 tours pour eux, puisque Consani s'accrochait avec un concurrent, la voiture était trop endommagé pour repartir. Ce sont donc des points qui s'envolent même si tout n'est pas encore perdu.
Les leaders au tapis !
La bonne série de victoires a pris fin dramatiquement pour les leaders du classements Fabien Michal et Grégory Guilvert. Qualifié 8e sur 47 GT4, Fabien Michal pouvait espérer partir devant et éviter les coups.
Quelques virages après le départ, le glas a sonné pour l'Audi Saint Eloc. Michal partait en tête à queue et se faisait ensuite percuter violemment par une McLaren. La voiture était trop endommagée pour espérer aller plus loin.
Le drapeau rouge était ensuite déployé en raison des nombreux débris en piste.
Quelques virages après le départ, le glas a sonné pour l'Audi Saint Eloc. Michal partait en tête à queue et se faisait ensuite percuter violemment par une McLaren. La voiture était trop endommagée pour espérer aller plus loin.
Le drapeau rouge était ensuite déployé en raison des nombreux débris en piste.
Pierre Alexandre Jean bien aidé par Sancinéna
Pierre Sancinena a pris la pole position pour la course 1. Cela plaçait son coéquipier Pierre Alexandre Jean dans les meilleures dispositions alors qu'il vise le titre sur l'Alpine du team CMR. Sancinena prenait un bon envol malgré la pression des Porsche Cayman visiblement un peu plus rapides à se mettre en rythme.
Mais ensuite, Sancinena parvenait a résister aux adversaires et laissait son volant à son coéquipier en première position. Laurent Hurgon était parvenu dès le début de course à se hisser dans le sillage de l'Alpine et s'identifiait, donc, comme le principal rival pour la victoire.
Condamné à gagner pour rester dans la course au titre, Pierre Alexandre Jean ne pouvait toutefois pas résister aux performances de la BMW et finalement devait se contenter d'une bonne 2e place.
Mais ensuite, Sancinena parvenait a résister aux adversaires et laissait son volant à son coéquipier en première position. Laurent Hurgon était parvenu dès le début de course à se hisser dans le sillage de l'Alpine et s'identifiait, donc, comme le principal rival pour la victoire.
Condamné à gagner pour rester dans la course au titre, Pierre Alexandre Jean ne pouvait toutefois pas résister aux performances de la BMW et finalement devait se contenter d'une bonne 2e place.
Pla et Beaubelique, toujours en lice !
Qualifié discrètement en 17e position, Jean luc Beaubelique restait sage au départ et restait en dehors de tout accrochage contrairement à ses principaux concurrents pour le titre. Mais, pour autant, la course n'était pas simple pour la Mercedes du team AKKA-ASP.
Jim Pla reprenait le volant assez tôt, avec l'objectif de remonter au classement. Un contact avec la Ginetta K-Worx d'Hodier et Simonet. C'était une première alerte mais, fort heureusement, sans conséquences. Pla ramenait ensuite la Mercedes à la 6e place du général, marquant ainsi de précieux points face aux autres prétendants au titre de champion de France.
Le titre se jouera entre Grégory Guilvert / Fabien Michal (139 points), Robert Consani / Benjamin Lariche (133 points) et Jim Pla / Jean-Luc Beaubelique (121 points).
Jim Pla reprenait le volant assez tôt, avec l'objectif de remonter au classement. Un contact avec la Ginetta K-Worx d'Hodier et Simonet. C'était une première alerte mais, fort heureusement, sans conséquences. Pla ramenait ensuite la Mercedes à la 6e place du général, marquant ainsi de précieux points face aux autres prétendants au titre de champion de France.
Le titre se jouera entre Grégory Guilvert / Fabien Michal (139 points), Robert Consani / Benjamin Lariche (133 points) et Jim Pla / Jean-Luc Beaubelique (121 points).
Piguet, Hurgon vainqueurs pour BMW
Il nous l'a manquait encore cette victoire de BMW dans le très relevé championnat de France FFSA GT4. Qualifié 5e, il était assez clair dès le début de course que la BMW allait jouer un beau rôle dans la chasse à la victoire. Il faudra toutefois attendre que Piguet prenne le volant pour voir la voiture allemande passer à l'offensive sur l'Alpine de Pierre Alexandre Jean.
Avec un superbe dépassement à 22e minutes de l'arrivée, Piguet prenait la première place et filait alors vers un succès qui lui tendait les bras même si l'Alpine de Pierre Alexandre Jean restait une menace jusqu'au bout. La Porsche Cayman du Vic Team de Trémoulet, Jouffret terminait, quant à elle, une nouvelle fois sur le podium en 3e position.
Avec un superbe dépassement à 22e minutes de l'arrivée, Piguet prenait la première place et filait alors vers un succès qui lui tendait les bras même si l'Alpine de Pierre Alexandre Jean restait une menace jusqu'au bout. La Porsche Cayman du Vic Team de Trémoulet, Jouffret terminait, quant à elle, une nouvelle fois sur le podium en 3e position.
Catégorie AM
Tout aussi ouvert que la classement général, la catégorie AM a proposé également une lutte intense entre les pilotes cherchant les gros points. Olivier Gomez partait depuis la pole de la catégorie au volant de la superbe et ronronnante Maserati Gran Turismo du team GP34 by Gemo Motorsport.
Le départ est favorable à Olivier Gomez, toujours en tête alors qu’Olivier Pernaut prend le dessus sur Julien Lambert. Rodolphe Wallgren se hisse à la quatrième place avant de dépasser son principal rival pour le titre.
Après le nouveau départ, Olivier Gomez conserve les commandes devant Olivier Pernaut. Julien Lambert reprend la troisième position à Rodolphe Wallgren, qui rentre aux stands dans la foulée pour effectuer son arrêt obligatoire. Cette stratégie s’avère payante puisqu’il remonte à la 2e place derrière Arnaud Gomez. Philippe Marie est le plus mal loti après le relais d’Olivier Pernaut.
Arnaud Gomez franchit le premier la ligne d’arrivée devant Rodolphe Wallgren. Parti en tête-à-queue dans le dernier tour, Nicolas Gomar termine 5e derrière Clément Dub et Laurent Misbach.
Au classement général, Rodolphe Wallgren est en tête avec 158 points devant Nicolas Gomar / Julien Lambert, 141 points. Ils s'affronteront dimanche pour le titre.
Le départ est favorable à Olivier Gomez, toujours en tête alors qu’Olivier Pernaut prend le dessus sur Julien Lambert. Rodolphe Wallgren se hisse à la quatrième place avant de dépasser son principal rival pour le titre.
Après le nouveau départ, Olivier Gomez conserve les commandes devant Olivier Pernaut. Julien Lambert reprend la troisième position à Rodolphe Wallgren, qui rentre aux stands dans la foulée pour effectuer son arrêt obligatoire. Cette stratégie s’avère payante puisqu’il remonte à la 2e place derrière Arnaud Gomez. Philippe Marie est le plus mal loti après le relais d’Olivier Pernaut.
Arnaud Gomez franchit le premier la ligne d’arrivée devant Rodolphe Wallgren. Parti en tête-à-queue dans le dernier tour, Nicolas Gomar termine 5e derrière Clément Dub et Laurent Misbach.
Au classement général, Rodolphe Wallgren est en tête avec 158 points devant Nicolas Gomar / Julien Lambert, 141 points. Ils s'affronteront dimanche pour le titre.
Paroles de vainqueurs
Laurent Hurgon (BMW M4 / BMW Team France) – 1er : « Cette victoire fait extrêmement plaisir. Nous avions la voiture parfaite aujourd’hui et il n’y a eu aucune hésitation. J’ai tellement été réprimandé par les commissaires que je suis ravi de voir que tous mes dépassements se sont faits de manière extrêmement propre ! Le drapeau rouge nous a un peu aidés à ménager la BMW pour la fin de course et Julien a su finir le travail. »
Julien Piguet (BMW M4 / BMW Team France) – 1er : « Nous attendions un podium depuis longtemps, et c’est finalement une victoire qui arrive ! Après ma dix-neuvième place ce matin en Q2, jamais je n’aurais cru que l’on allait gagner aujourd’hui. C’est la beauté du GT4, des aléas et des faits de course. Laurent a été excellent. Il m’a donné la voiture en position d’attaque et ce résultat fait plaisir à toute l’équipe et à BMW. »
Olivier Gomez (Maserati GranTurismo / GP 34 by Gemo Motorsport) – 1erAm : « J’avais quelques appréhensions avec ce premier virage assez anguleux, mais le départ s’est bien passé et Laurent Hurgon m’a laissé assez de la place. Avec l’interruption, le rythme du premier relais était assez houleux sur le plan de la mise en température des pneumatiques sur la Maserati.
Ce résultat nous ravit, d’autant que nous avons pu ramener la statuette de Jules Bianchi sur le podium le week-end où son père est présent pour nous soutenir ! »
Arnaud Gomez (Maserati GranTurismo / GP 34 by Gemo Motorsport) – 1er Am : « Après le relais d’Olivier, je n’avais plus qu’à transformer l’essai en gérant. J’étais cinquième au scratch tout au long de la course avant de laisser passer les pros en lutte pour le titre afin de ne pas influencer le sort du championnat.
Malgré les apparences, il n’y a jamais de victoire facile. La voiture est longue, dépourvue d’ABS et d’antipatinage et cela demande une gestion permanente à ce niveau. Nos résultats nous laissent toutefois penser que nous avons bien pris la main ! »