Depuis 2015, McLaren s'est associée à nouveau avec Honda, cependant les résultats tardent à venir, et les catastrophes s'enchaînent pour l'écurie Anglaise et le motoriste Japonais. L'occasion pour RacingForever de revenir sur la saison 1994 de F1, époque à laquelle McLaren s'est associée à un motoriste Français : Peugeot.
C'était il y a plus de 23 ans, McLaren vivait des moments difficiles, un an plus tôt elle était obligée de s'associer avec Ford suite à un premier retrait de Honda, et la saison 1994 s'annonçait encore plus difficile, puisque son pilote phare Ayrton Senna partait chez Williams Renault.
Mécontent des performances du Ford et du traitement offert par le motoriste Américain (dont les évolutions moteur arrivaient plus tard chez McLaren que chez Benetton), Ron Dennis désire alors trouver un nouveau partenaire moteur. D'abord attiré par Lamborghini puis Chrysler, c'est finalement du côté de Sochaux que le patron de McLaren se tourne.
Le 8 octobre 1993, l'annonce est officielle, McLaren s'associe avec Peugeot qui fait son entrée en F1, dans le doux secret de concurrencer son éternel rival Français : Renault. Ron Dennis souhaite alors fait sortir Alain Prost de sa retraite annoncée plus tôt. En vain, et McLaren de conserver Mika Hakkinen aux côtés de Martin Brundle.
Du côté de Peugeot, l'arrivée en F1 n'était pas une évidence, Jean Todt proposant dans un premier temps une écurie 100 % Peugeot, finalement refusée par le directoire, et par le président Jacques Calvet. Pourtant il faut trouver un moyen de promotion pour remplacer le rallye et les 205 Turbo 16, et l'endurance et les 905, surtout que les victoires de Renault en F1 font la une des journaux. Jean-Pierre Jabouille prenait le relais de Jean Todt parti chez Ferrari et parvenait à faire accepter une entrée en F1 modeste en tant que fournisseur moteur. Avec une alliance d'abord envisagée avec Larousse, la détermination de Ron Dennis allait finalement sceller un accord avec McLaren pour la fourniture de ses V10.
C'était il y a plus de 23 ans, McLaren vivait des moments difficiles, un an plus tôt elle était obligée de s'associer avec Ford suite à un premier retrait de Honda, et la saison 1994 s'annonçait encore plus difficile, puisque son pilote phare Ayrton Senna partait chez Williams Renault.
Mécontent des performances du Ford et du traitement offert par le motoriste Américain (dont les évolutions moteur arrivaient plus tard chez McLaren que chez Benetton), Ron Dennis désire alors trouver un nouveau partenaire moteur. D'abord attiré par Lamborghini puis Chrysler, c'est finalement du côté de Sochaux que le patron de McLaren se tourne.
Le 8 octobre 1993, l'annonce est officielle, McLaren s'associe avec Peugeot qui fait son entrée en F1, dans le doux secret de concurrencer son éternel rival Français : Renault. Ron Dennis souhaite alors fait sortir Alain Prost de sa retraite annoncée plus tôt. En vain, et McLaren de conserver Mika Hakkinen aux côtés de Martin Brundle.
Du côté de Peugeot, l'arrivée en F1 n'était pas une évidence, Jean Todt proposant dans un premier temps une écurie 100 % Peugeot, finalement refusée par le directoire, et par le président Jacques Calvet. Pourtant il faut trouver un moyen de promotion pour remplacer le rallye et les 205 Turbo 16, et l'endurance et les 905, surtout que les victoires de Renault en F1 font la une des journaux. Jean-Pierre Jabouille prenait le relais de Jean Todt parti chez Ferrari et parvenait à faire accepter une entrée en F1 modeste en tant que fournisseur moteur. Avec une alliance d'abord envisagée avec Larousse, la détermination de Ron Dennis allait finalement sceller un accord avec McLaren pour la fourniture de ses V10.
Le 20 décembre le V10 Peugeot tourne au banc, le 1er février la MP4/9 prenait la piste pour la première fois à Silverstone. Tournant à plus de 14 000 trs/min (contre 15 500 pour le Renault et 16 000 pour le Ferrari) Vélizy veut obtenir des podiums dès sa première saison. Une ambition bien trop modeste pour Ron Dennis.
Le premier GP de la saison est difficile pour McLaren et Peugeot, Mika Hakkinen abandonne sur casse moteur, alors que Martin Brundle abandonne après le fameux accident impliquant Eddie Irvine et Jos Verstappen. Les deux voitures ne verront également pas l'arrivée à Aida lors du GP suivant.
A Saint-Marin, Hakkinen réalise le 8ème temps des qualifications, et monte sur le podium à la troisième place. Un résultat bien anecdotique en raison du contexte de la course, suite aux accidents mortels de Ratzenberger et de Senna, et des multiples autres accidents ayant marqué la course. Lors du GP suivant, à Monaco, Martin Brundle réalise un bel exploit en terminant 2ème.
Les trois GP suivants sont catastrophiques, plusieurs casses moteurs font qu'aucune des deux voitures ne voient l'arrivée, et il faut attendre le GP de Grande-Bretagne pour qu'une McLaren termine la course, celle de Mika Hakkinen, le résultat est cependant là, puisque le Finlandais monte sur la troisième marche du podium, aidé il est vrai par la disqualification étrange de Michael Schumacher.
Au GP de Hongrie, Mika Hakkinen est remplacé par Philippe Alliot, le Finlandais est puni suite à l'accrochage causé au départ du GP précédent en Allemagne. Le Français abandonne au 21ème tour, alors que Martin Brundle finit 4ème. Pour son retour dans le bacquet de la McLaren, Hakkinen fait fort, puisqu'il termine second à Spa (suite à une nouvelle étrange disqualification de Michael Schumacher).
En Italie, les deux pilotes terminent dans les points, Hakkinen 3ème et Brundle 5ème. Ils font de même au Portugal, alors qu'à Jerez, Hakkinen monte sur son 4ème podium d'affilé. Et même si la fiabilité pose encore quelques problèmes en fin de saison, Martin Brundle réussit à monter sur son deuxième podium de l'année lors du dernier GP en Australie avec la troisième place.
Le premier GP de la saison est difficile pour McLaren et Peugeot, Mika Hakkinen abandonne sur casse moteur, alors que Martin Brundle abandonne après le fameux accident impliquant Eddie Irvine et Jos Verstappen. Les deux voitures ne verront également pas l'arrivée à Aida lors du GP suivant.
A Saint-Marin, Hakkinen réalise le 8ème temps des qualifications, et monte sur le podium à la troisième place. Un résultat bien anecdotique en raison du contexte de la course, suite aux accidents mortels de Ratzenberger et de Senna, et des multiples autres accidents ayant marqué la course. Lors du GP suivant, à Monaco, Martin Brundle réalise un bel exploit en terminant 2ème.
Les trois GP suivants sont catastrophiques, plusieurs casses moteurs font qu'aucune des deux voitures ne voient l'arrivée, et il faut attendre le GP de Grande-Bretagne pour qu'une McLaren termine la course, celle de Mika Hakkinen, le résultat est cependant là, puisque le Finlandais monte sur la troisième marche du podium, aidé il est vrai par la disqualification étrange de Michael Schumacher.
Au GP de Hongrie, Mika Hakkinen est remplacé par Philippe Alliot, le Finlandais est puni suite à l'accrochage causé au départ du GP précédent en Allemagne. Le Français abandonne au 21ème tour, alors que Martin Brundle finit 4ème. Pour son retour dans le bacquet de la McLaren, Hakkinen fait fort, puisqu'il termine second à Spa (suite à une nouvelle étrange disqualification de Michael Schumacher).
En Italie, les deux pilotes terminent dans les points, Hakkinen 3ème et Brundle 5ème. Ils font de même au Portugal, alors qu'à Jerez, Hakkinen monte sur son 4ème podium d'affilé. Et même si la fiabilité pose encore quelques problèmes en fin de saison, Martin Brundle réussit à monter sur son deuxième podium de l'année lors du dernier GP en Australie avec la troisième place.
On le voit, malgré des problèmes de fiabilité, l'association McLaren/Peugeot a offert quelques bons résultats pour une première saison. C'était toutefois insuffisant pour Ron Dennis qui décide alors de s'associer avec Mercedes qui motorisait jusque là Sauber. Et si la saison 1995 allait être moins bonne en terme de résultats (sans parler du fiasco du retour de Nigel Mansell), sur le long terme cela allait s'avérer être le bon choix avec les titres de Hakkinen en 1998 et 1999.
Pour Peugeot, il faut alors trouver un autre partenaire, et c'est vers Jordan qu'ils vont se tourner, les deux entités vont progresser ensemble et obtenir de bons résultats, puis en 1998 c'est l'aventure Prost Grand Prix. Peugeot n'a alors plus trop l'envie nécessaire pour faire de la F1, et au fil des trois ans de partenariat, l'absence de résultats, les problèmes de fiabilité vont faire monter la tension entre les deux partenaires (allant jusqu'à une grève des mécaniciens Peugeot au warm-up du GP de France en 2000).
Peugeot jette l'éponge et décide de quitter la Formule 1, McLaren va connaître de nombreux succès avec Mercedes pendant les 20 ans de partenariat, jusqu'à retrouver Honda en 2015, avec des résultats bien plus catastrophiques qu'à l'époque où elle était associée au motoriste Français.
Pour Peugeot, il faut alors trouver un autre partenaire, et c'est vers Jordan qu'ils vont se tourner, les deux entités vont progresser ensemble et obtenir de bons résultats, puis en 1998 c'est l'aventure Prost Grand Prix. Peugeot n'a alors plus trop l'envie nécessaire pour faire de la F1, et au fil des trois ans de partenariat, l'absence de résultats, les problèmes de fiabilité vont faire monter la tension entre les deux partenaires (allant jusqu'à une grève des mécaniciens Peugeot au warm-up du GP de France en 2000).
Peugeot jette l'éponge et décide de quitter la Formule 1, McLaren va connaître de nombreux succès avec Mercedes pendant les 20 ans de partenariat, jusqu'à retrouver Honda en 2015, avec des résultats bien plus catastrophiques qu'à l'époque où elle était associée au motoriste Français.