© Indycar
Justin Wilson n'aura pas remporté son dernier combat, le britannique est décédé cette nuit suite à son accident à Pocono.
Marquée par de nombreux accident depuis le départ, la course de Pocono tournait au tragique au 180ème tour, suite à la sortie de piste de Sage Karam. Alors que le rookie tapait très violemment le mur (il sera lui même hospitalisé quelques temps), Justin Wilson arrivait au milieu d'une nuée de débris.
Le sort voulait qu'un de ces débris, le nez avant de la monoplace de Karam vienne le frapper directement sur le casque, le débris dans le choc montait à plusieurs mètres de haut. Inconscient, Wilson ne pouvait ralentir sa voiture qui allait percuter à son tour le mur intérieur.
Rapidement intervenus, les médecins et personnels d'urgences décident d'héliporter Justin Wilson par hélicoptère à l'hopital Cedar Crest. Après plusieurs heures de combats, Justin Wilson s'est éteint auprès de sa famille, il avait deux filles.
Justin Wilson était né en 1978, après plusieurs années de karting, il passe à la Formule Vauxhall en 1995 en Grande-Bretagne. Après la Formule Palmer Audi qu'il remporte en 1998, Wilson passe à la Formule 3000 avec le titre à la clef en 2001. Les portes de la F1 restent cependant fermées, et il fait une année en WSN.
En 2003 il accède à la F1, chez Minardi, réussissant par l'intermédiaire de souscripteurs à payer son volant. Remarqué par Jaguar, il remplace Antonio Pizzonia pour les cinq derniers GP de la saison, et marque ainsi son premier et unique point en F1 aux USA.
Ne trouvant pas de volant pour la saison suivante, il débute en Champ Car aux USA, il remporte quatre victoires dans la discipline avant de passer à l'Indycar suite à la fusion avec le Champ Car. Avec trois victoires en huit saison, Justin Wilson était cette année dans l'équipe Andretti Autosport.
Ce terrible accident réanime deux débats, l'un concernant l'indycar, l'autre les monoplaces. Pour l'Indycar dans un premier temps, les courses sur superspeedway atteignent un niveau de dangerosité qu'il devient urgent de diminuer, à Pocono, sept pilotes de front se battaient en bout de ligne droite à des vitesses dépassant les 350 km/h. Le spectacle était au rendez-vous, mais à quel prix ? L'accident de Dan Wheldon en 2011, les multiples retournements de monoplaces en début de saison sur les superspeedway, l'Indycar doit à nouveau se pencher sur la sécurité de ses courses en paquet et en aspiration.
Dans un deuxième temps si la sécurité des monoplaces que ce soit en F1, Indycar, ou bien encore dans les différentes séries de promotion a bien augmenté ces dernières années, il reste un point faible : la protection de la tête du pilote. Certe ce n'est pas nouveau, de nombreux pilotes ont été touchés au casque au fil des années, les moins jeunes d'entre vous se souviendront de l'accident de Helmut Marko qui perdra un oeil au GP de France 1972 après qu'un débris ait traversé sa visière. Dans l'histoire un peu plus moderne, on pensera à Felipe Massa en 2009 en Hongrie, à Henry Surtees la même année en F2 à Brands Hatch, et bien sur de Jules Bianchi au Japon en 2014, même si les circonstances sont ici différentes.
Les instances le savent, c'est sur ce dernier point que la sécurité passive doit progresser, cela ne se fera pas immédiatement, mais cela sera nécessaire.
Marquée par de nombreux accident depuis le départ, la course de Pocono tournait au tragique au 180ème tour, suite à la sortie de piste de Sage Karam. Alors que le rookie tapait très violemment le mur (il sera lui même hospitalisé quelques temps), Justin Wilson arrivait au milieu d'une nuée de débris.
Le sort voulait qu'un de ces débris, le nez avant de la monoplace de Karam vienne le frapper directement sur le casque, le débris dans le choc montait à plusieurs mètres de haut. Inconscient, Wilson ne pouvait ralentir sa voiture qui allait percuter à son tour le mur intérieur.
Rapidement intervenus, les médecins et personnels d'urgences décident d'héliporter Justin Wilson par hélicoptère à l'hopital Cedar Crest. Après plusieurs heures de combats, Justin Wilson s'est éteint auprès de sa famille, il avait deux filles.
Justin Wilson était né en 1978, après plusieurs années de karting, il passe à la Formule Vauxhall en 1995 en Grande-Bretagne. Après la Formule Palmer Audi qu'il remporte en 1998, Wilson passe à la Formule 3000 avec le titre à la clef en 2001. Les portes de la F1 restent cependant fermées, et il fait une année en WSN.
En 2003 il accède à la F1, chez Minardi, réussissant par l'intermédiaire de souscripteurs à payer son volant. Remarqué par Jaguar, il remplace Antonio Pizzonia pour les cinq derniers GP de la saison, et marque ainsi son premier et unique point en F1 aux USA.
Ne trouvant pas de volant pour la saison suivante, il débute en Champ Car aux USA, il remporte quatre victoires dans la discipline avant de passer à l'Indycar suite à la fusion avec le Champ Car. Avec trois victoires en huit saison, Justin Wilson était cette année dans l'équipe Andretti Autosport.
Ce terrible accident réanime deux débats, l'un concernant l'indycar, l'autre les monoplaces. Pour l'Indycar dans un premier temps, les courses sur superspeedway atteignent un niveau de dangerosité qu'il devient urgent de diminuer, à Pocono, sept pilotes de front se battaient en bout de ligne droite à des vitesses dépassant les 350 km/h. Le spectacle était au rendez-vous, mais à quel prix ? L'accident de Dan Wheldon en 2011, les multiples retournements de monoplaces en début de saison sur les superspeedway, l'Indycar doit à nouveau se pencher sur la sécurité de ses courses en paquet et en aspiration.
Dans un deuxième temps si la sécurité des monoplaces que ce soit en F1, Indycar, ou bien encore dans les différentes séries de promotion a bien augmenté ces dernières années, il reste un point faible : la protection de la tête du pilote. Certe ce n'est pas nouveau, de nombreux pilotes ont été touchés au casque au fil des années, les moins jeunes d'entre vous se souviendront de l'accident de Helmut Marko qui perdra un oeil au GP de France 1972 après qu'un débris ait traversé sa visière. Dans l'histoire un peu plus moderne, on pensera à Felipe Massa en 2009 en Hongrie, à Henry Surtees la même année en F2 à Brands Hatch, et bien sur de Jules Bianchi au Japon en 2014, même si les circonstances sont ici différentes.
Les instances le savent, c'est sur ce dernier point que la sécurité passive doit progresser, cela ne se fera pas immédiatement, mais cela sera nécessaire.
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager
