Indy500 2023 : la 107eme édition est pour Josef Newgarden

Dans un final qui aura été chaotique avec plusieurs interruptions au drapeau rouge, c'est Josef Newgarden qui s'impose pour la première fois aux 500 miles d'Indianapolis.

L'américain du team Penske remporte la mythique course devant Markus Ericsson et Santino Ferrucci. Aucun des 2 français engagés dans cette édition n'aura vu l'arrivée.

Le départ commence mal pour Graham Rahal qui ne parvient pas à démarrer sa monoplace. Il doit finalement partir avec 2 tours de retard depuis les stands.

Veekay est leader. Ensuite c'est un duo qui s'échange régulièrement la tête de la course. Pat O'ward et Felix Rosenqvist font donc le rythme tout en essayant de ne pas trop abîmé les pneus et consommer peu.

Un des favoris est victime de vibrations : Scott Dixon doit passer par les stands. La première vraie vague d'arrêt aux stands intervient après une trentaine de tours.

Catherine Legge fait une figure dans les stands. C'est fini pour elle juste après. Côté français on navigue toujours autour de la 20e place. Grosjean et Pagenaud se tiennent.

Le début de course est donc calme. Chacun se tient à son rythme. SI Katherine Legge fait une mauvaise pirouette dans les stands puis abandonne, le premier vrai crash en piste se déroule au 90e tour avec le rookie Sting Ray  Robb qui termine sa course en tapant le mur.

La course se poursuit toujours avec les pilotes Arrow McLaren qui s'échangent régulièrement la première place. Felix Rosenqvist et Pat O'Ward font ainsi le yoyo.

Au 94e tour, un fait marquant va avoir son importance dans les stands. Veekay percute Palou et ce dernier perd une grande chance de victoire.

Il va parvenir à refaire son retard en fin de course mais ce sera malheureusement trop tard pour gagner.

Les pilotes français n'ont pas fait la course en tête et loin de là. Naviguant toujours autour de la 20e place, il a un contact avec un concurrent au tour 135 puis finalement à 50 tours de la fin, Romain Grosjean détruit sa monoplace dans le mur. 

Simon Pagenaud reste alors la seule chance tricolore pour  un résultat. Avec son expérience, l'ancien vainqueur 2019 parvient à remonter au classement au fil des neutralisations.

Malheureusement il est impliqué dans un incident à 10 tours de la fin. Il n'y a, alors, plus de français en piste.

Le Money time débute en général dans les 30 derniers tours de la course. Santo Ferrucci crée la sensation en menant à bord de sa monoplace d'AJ Foyt, véritable star outre atlantique.

La tension monte et certain changement de roue sont tendues. Power a un contact avec le mur à 32 tours de la fin et rentre aux stands. 

Ericsson, vainqueur l'an passé, prend alors la tête du classement. Un énorme crash arrive à 16 tours de l'arrivée. Rosenqvist est impliqué et Kirkwood également. Une roue est partie au delà du speedway.

Le drapeau rouge est déployé.

Hunter Reay reprend la course en tête au restart mais ils doivent ensuite passer à la case stands ce qui remet Pat O'Ward en première place.

Un deuxième drapeau rouge intervient quand Pat O'Ward finit dans le mur à son tour. La course a dû mal à se conclure de façon claire.

Un nouveau drapeau rouge a lieu au restart car un accrochage à l'arrière le déclenche avec Carpenter et Pedersen sur la touche. Le duel final oppose alors Ericsson et Newgarden.

Un final sur peu de tour et Newgarden réussit l'exploit de doubler le leader et remporte son premier Indy500 et rentre dans la légende de la course américaine.

Ferrucci termine 3e et Palou 4e. Ce dernier peut nourrir quelques regrets, il semblait très rapide aujourd'hui avant sa mésaventure. Il reste toutefois en tête du championnat. Cette année Indy 500 n'octroyait pas le double de points.