Le team VDK Racing a connu de nombreux succès à l'international
Le team belge VDK Racing des frères Verdaasdonk fait partie des équipes privées de taille raisonnable qui écument les courses internationales depuis de longues années, en signant des résultats de premier plan.
Champion d'Europe ICA 2002 grâce à Jonathan Thonon, 2e de la Coupe du Monde KF2 en 2009 avec Stoffel Vandoorne, 3e Championnat d'Europe KF-Junior 2015 avec Kenny Roosens, VDK Racing a aussi participé à la montée en puissance de Jules Bianchi, Jean-Karl Vernay ou Ulysse de Pauw.
Proche de l'usine IAME, VDK Racing a bien entamé la préparation de la saison 2016. En tant que passionné, Eric Verdaasdonk se réjouit de l'entrée en piste des OK et OK-Junior.
Pourquoi êtes-vous optimiste avant même la 1ère course en OK ?
"Tout le monde a bien compris la volonté de simplification de la nouvelle réglementation CIK-FIA concernant les moteurs à prise directe. Il ne faut pourtant pas oublier qu'il s'agit davantage d'une évolution positive que d'une révolution. Les fabricants ne sont pas repartis d'une feuille blanche, ils se sont appuyés sur près de 10 ans d'expérience, à tel point qu'on aurait pu conserver l'appellation KF sans que cela soit choquant.
Les premiers entrainements que nous venons de réaliser confirment déjà que la nouvelle génération de moteurs est très fiable. J'estime que le bas moteur peut largement rouler pendant 20 heures, les roulements de vilebrequin tiennent toute une saison. Un OK-Junior sera aussi solide qu'un moteur de challenge monomarque.
Avec son régime maxi plus élevé, le OK nécessitera un remplacement de piston plus fréquent, mais cela n'engage pas de gros frais. Sur le papier, les nouveaux moteurs sont déjà très convaincants et correspondent à la plupart des attentes du milieu de la compétition karting."
Que répondez-vous à ceux qui critiquent la génération OK ?
"Rappelez-vous tous les commentaires négatifs que l'on a entendus début 2015 concernant les nouvelles fixations de carénage avant. Et maintenant ? Tout le monde réclame leur généralisation ! Je pense qu'il en sera de même avec les moteurs OK. Comme je viens de l'expliquer, il ne s'agit pas d'un retour en arrière au temps des 100cc.
Les mécaniques actuelles sont beaucoup plus solides. On entend aussi beaucoup parler du démarrage à la poussette, mais sincèrement ce n'est vraiment pas un problème. Nous faisons par exemple rouler cette année un jeune pilote issu du Cadet en France.
Lors de ses premiers tests, il a été capable de démarrer seul son OK-Junior six fois d'affilée. Ce ne doit pas être si compliqué. Il y aura nécessairement une phase de découverte et d'adaptation pour les pilotes et les mécaniciens, et peut-être la nécessité de soigner davantage la condition physique, mais cela n'est-il pas une bonne chose ?
D'autre part, la simplification de la mécanique réduit forcément les risques de panne. On se souvient notamment que les KF rencontraient encore des soucis de démarreur en fin d'année dernière. Le danger du serrage est également évoqué sur ces moteurs à prise directe. Il faut être lucide : les moteurs modernes peuvent éventuellement serrer en fin de rodage ou par temps froid, mais sinon, une fois que l'on maîtrise la carburation, le risque me paraît faible, moins important qu'avec un KZ en tout cas."
Quels sont, selon vous, les points forts de cette nouvelle orientation ?
"L'abaissement du poids est essentiel en ce qui concerne les performances. Le châssis devient plus maniable, les pneus travaillent mieux, et au finale, le plaisir de piloter est plus grand. En tant que responsable d'équipe, j'ai déjà pu constater que le montage et la maintenance des OK sont beaucoup plus simples et rapides qu'auparavant.
Chez nous, le montant des révisions va être revu à la baisse. Avec un prix d'achat et un coût d'entretien raisonnables, sensiblement similaires à ceux des challenges monomarques, les pilotes de niveau national vont pouvoir utiliser ce type de mécanique sans disposer d'un gros budget. C'est dans ce sens que le retour aux fondamentaux est bénéfique à l'ensemble du karting."
D'après un communiqué
Champion d'Europe ICA 2002 grâce à Jonathan Thonon, 2e de la Coupe du Monde KF2 en 2009 avec Stoffel Vandoorne, 3e Championnat d'Europe KF-Junior 2015 avec Kenny Roosens, VDK Racing a aussi participé à la montée en puissance de Jules Bianchi, Jean-Karl Vernay ou Ulysse de Pauw.
Proche de l'usine IAME, VDK Racing a bien entamé la préparation de la saison 2016. En tant que passionné, Eric Verdaasdonk se réjouit de l'entrée en piste des OK et OK-Junior.
Pourquoi êtes-vous optimiste avant même la 1ère course en OK ?
"Tout le monde a bien compris la volonté de simplification de la nouvelle réglementation CIK-FIA concernant les moteurs à prise directe. Il ne faut pourtant pas oublier qu'il s'agit davantage d'une évolution positive que d'une révolution. Les fabricants ne sont pas repartis d'une feuille blanche, ils se sont appuyés sur près de 10 ans d'expérience, à tel point qu'on aurait pu conserver l'appellation KF sans que cela soit choquant.
Les premiers entrainements que nous venons de réaliser confirment déjà que la nouvelle génération de moteurs est très fiable. J'estime que le bas moteur peut largement rouler pendant 20 heures, les roulements de vilebrequin tiennent toute une saison. Un OK-Junior sera aussi solide qu'un moteur de challenge monomarque.
Avec son régime maxi plus élevé, le OK nécessitera un remplacement de piston plus fréquent, mais cela n'engage pas de gros frais. Sur le papier, les nouveaux moteurs sont déjà très convaincants et correspondent à la plupart des attentes du milieu de la compétition karting."
Que répondez-vous à ceux qui critiquent la génération OK ?
"Rappelez-vous tous les commentaires négatifs que l'on a entendus début 2015 concernant les nouvelles fixations de carénage avant. Et maintenant ? Tout le monde réclame leur généralisation ! Je pense qu'il en sera de même avec les moteurs OK. Comme je viens de l'expliquer, il ne s'agit pas d'un retour en arrière au temps des 100cc.
Les mécaniques actuelles sont beaucoup plus solides. On entend aussi beaucoup parler du démarrage à la poussette, mais sincèrement ce n'est vraiment pas un problème. Nous faisons par exemple rouler cette année un jeune pilote issu du Cadet en France.
Lors de ses premiers tests, il a été capable de démarrer seul son OK-Junior six fois d'affilée. Ce ne doit pas être si compliqué. Il y aura nécessairement une phase de découverte et d'adaptation pour les pilotes et les mécaniciens, et peut-être la nécessité de soigner davantage la condition physique, mais cela n'est-il pas une bonne chose ?
D'autre part, la simplification de la mécanique réduit forcément les risques de panne. On se souvient notamment que les KF rencontraient encore des soucis de démarreur en fin d'année dernière. Le danger du serrage est également évoqué sur ces moteurs à prise directe. Il faut être lucide : les moteurs modernes peuvent éventuellement serrer en fin de rodage ou par temps froid, mais sinon, une fois que l'on maîtrise la carburation, le risque me paraît faible, moins important qu'avec un KZ en tout cas."
Quels sont, selon vous, les points forts de cette nouvelle orientation ?
"L'abaissement du poids est essentiel en ce qui concerne les performances. Le châssis devient plus maniable, les pneus travaillent mieux, et au finale, le plaisir de piloter est plus grand. En tant que responsable d'équipe, j'ai déjà pu constater que le montage et la maintenance des OK sont beaucoup plus simples et rapides qu'auparavant.
Chez nous, le montant des révisions va être revu à la baisse. Avec un prix d'achat et un coût d'entretien raisonnables, sensiblement similaires à ceux des challenges monomarques, les pilotes de niveau national vont pouvoir utiliser ce type de mécanique sans disposer d'un gros budget. C'est dans ce sens que le retour aux fondamentaux est bénéfique à l'ensemble du karting."
D'après un communiqué