Avant lui, seuls Sandro Munari, Walter Röhrl, Tommi Mäkinen et Sébastien Loeb avaient fait de même au Monté-Carlo. En terminant second, Mikkelsen permet à Volkswagen de faire le doublé. 3e, Thierry Neuville permet à Hyundai de se hisser sur le podium monégasque.
Sebastien Ogier : «Ce rallye est le plus important de la saison pour moi et c'est très émouvant de gagner ici pour la troisième fois. Je rêvais de ça depuis que je suis gamin. Gagner un rallye difficile trois fois de suite est fantastique et un véritable effort collectif de mon équipe."
Jour 1 : Meeke résiste
Une fois la nuit tombée, les concurrents franchissaient le podium de départ, installé sur la Place du Casino. Direction Entrevaux, pour le départ de la toute première spéciale de l’année. Malgré un tête-à-queue lui coûtant six à sept secondes, Kris Meeke s’installait en deuxième position. Exploitant parfaitement sa monte pneumatique – composée de deux Michelin Pilot Sport SS5 (slicks super tendre) deux Pilot Alpin PA4 CL (cloutés) montés en diagonale – le Britannique réalisait le meilleur chrono entre Barles et Seyne. Repoussant Sébastien Ogier à 11’’, le pilote Abu Dhabi Total WRT s’emparait ainsi de la tête du Rallye Monte-Carlo pour la toute première fois de sa carrière !
Jour 2 : Ogier frappe fort
À coups de dixièmes de secondes, la lutte pour la première place s’engageait entre Kris Meeke et Sébastien Ogier. Malgré un scratch dans l’ES4, le Britannique cédait les commandes à l’issue de l’ES5… pour seulement 1’’5 !
Après une demi-heure d’assistance à Gap et quelques ajustements de réglages, la bagarre recommençait de plus belle lors du second passage. Auteur d’un temps canon dans l’ES7, Kris Meeke reprenait les commandes du rallye. Mais dans la spéciale suivante, Sébastien Ogier frappait fort sur ses terres. Leader à l’issue de cette deuxième étape, il devançait Kris de 9’’5.
Jour 3 : La victoire bascule
Comme souvent au Rallye Monte-Carlo, la journée débutait par d’intenses interrogations sur le choix des pneumatiques. L’humidité ayant une fâcheuse tendance à se transformer en givre, le choix était cornélien.
Avec une monte mixant pneus slicks et cloutés, la tâche des pilotes relevait de l’équilibrisme ! Kris Meeke concédait dix secondes supplémentaires au leader.
L’après-midi débutait de la meilleure des façons pour Kris Meeke, qui s’offrait un scratch en devançant Sébastien Ogier dans l’ES11. L’écart entre les deux leaders s’établissait alors à 26’’8, le troisième étant relégué à plus de deux minutes !
Puis la course basculait dans la spéciale suivante. Dans une courbe à droite, la voiture du Britannique talonnait contre une énorme pierre enchâssée, qui arrachait le protège-carter. Kris ralliait l’arrivée de la spéciale, mais il était contraint à l’abandon peu après, en raison des dommages causés sur la transmission et le système de refroidissement.
Le Rally2 n’étant pas en vigueur pour les pilotes ayant abandonné le samedi, Kris Meeke et Paul Nagle ne repartiront pas.
Jour 4 : Le Turini
Classement
- Ogier / Ingrassia (VW Polo-R WRC) 3h49’’53’’1
- Mikkelsen / Jaeger (VW Polo-R WRC) +1’54’’5
- Neuville / Gilsoul (Hyundai i20 WRC) +3’17’’9
- Ostberg / Floene (Ford Fiesta RS WRC) +4’47’’7
- Lefebvre / Moreau (DS 3 WRC) +7’35’’6
- Sordo / Marti (Hyundai i20 WRC) +10’35’’5
- Tänak / Molder (Ford Fiesta RS WRC) +11’39’’9
- Evans / Parry (Ford Fiesta R5) +18’30’’8
- Lappi / Ferm (Skoda Fabia R5) +20’41’’0
- Kremer / Winklhofer (Skoda Fabia R5) +20’43’’9