Le GT Tour aura dû attendre son ultime rendez-vous pour délivrer les champions 2014. Avec 4 équipages encore en lice au moment d’aborder les 2 dernières courses, le championnat de France GT aura tenu toutes ses promesses avec cette fois un plateau à la hauteur et une bonne ambiance pour les 22 000 spectateurs présents. Au final, Raymond Narac et Nicolas Armindo ont décroché le titre de Champion de France FFSA GT au volant de la Porsche du Team IMSA Performance-Matmut. Thomas Nicolle et Pierre Hirschi s’imposent en coupe de France avec la BMW du Classic & Modern Racing. Le redoutable duo Vannelet/Guibbert s’est imposé lors de la 2e course.
Course 1 : Armindo et Narac se replacent dans la course au titre
Prétendants au titre, Giauque/Moullin Traffort partent de la pole position devant Beaubelique/Badey et Hassid/Parisy. Le départ est neutralisé à cause des 2 premiers virages trop dangereux (pourquoi utiliser cette configuration du Paul Ricard alors ? ). Giauque prend un bon départ dans la ligne droit du mistral. Un accident spectaculaire se produit dès le 2e tour entre l’audi de Sancinena/Allemand et la nouvelle BMW Supersport de Solution F.
Le safety car entre en piste pour permettre de dégager les 2 autos et surtout les nombreux débris.
A la relance, Giauque reprend son rythme de leader et le classement évolue derrière lui avec la rétrogradation de Beaubelique au profit de Hassid. Narac se positionne à la 3e place. Autant dire que les prétendants au titre sont au rendez-vous.
Les changements de pilote arrivent vite. En fonction des pénalités temps, le classement évolue et c’est maintenant Armindo/Narac qui sont leaders devant Cazenave/Degremont et Santamato/Cayrolle. Pour l’instant seul le duo Guilvert/Hallyday semblent encore légèrement en retrait du débat du championnat. Parisy a également pris la suite de Hassid et le palois est obligé de passer en mode attaque pour reprendre les places perdues dans les stands. Moullin Traffort a repris le volant à Giauque et tente une belle remontée.
La fin de course est animée sauf pour les leaders qui ne sont pas inquiétés. Santamato se porte en 2e position et Moullin Traffort accède à la 3e place. Guilvert passe la vitesse supérieure et mène son Audi jusqu’à la 5e place (après un déclassement d’un concurrent). Parisy a réussi à sauver les meubles et prendre la 7e position. Le duo demeure encore en tête du classement général avant la grande finale du dimanche.
En coupe de France, le Team Duqueine réalise le doublé. Longtemps leaders, Ange Barde et Olivier Grotz ont écopé de deux pénalités successives. Le duo termine néanmoins deuxième derrière la voiture sœur de Gilles Duqueine et Philippe Colançon. La Porsche/Team Martinet by Almeras, de Cédric Mezard et Philippe Arrobio grimpent sur la troisième. En tête de la Coupe avant la course, la BMW du Classic & Modern Racing termine cinquième.
A l’issue des vérifications techniques de la première course, deux voitures ont été déclassées. Cinquième à l’origine, la Ferrari n°9 du Team Duqueine pilotée par le duo Ayari/Police, a été déclassée pour non-conformité technique. Même décision pour la McLaren n°8 alignée par GSE by DKR pour le tandem Degremont/Cazenave, onzième sur la ligne d’arrivée.
Le safety car entre en piste pour permettre de dégager les 2 autos et surtout les nombreux débris.
A la relance, Giauque reprend son rythme de leader et le classement évolue derrière lui avec la rétrogradation de Beaubelique au profit de Hassid. Narac se positionne à la 3e place. Autant dire que les prétendants au titre sont au rendez-vous.
Les changements de pilote arrivent vite. En fonction des pénalités temps, le classement évolue et c’est maintenant Armindo/Narac qui sont leaders devant Cazenave/Degremont et Santamato/Cayrolle. Pour l’instant seul le duo Guilvert/Hallyday semblent encore légèrement en retrait du débat du championnat. Parisy a également pris la suite de Hassid et le palois est obligé de passer en mode attaque pour reprendre les places perdues dans les stands. Moullin Traffort a repris le volant à Giauque et tente une belle remontée.
La fin de course est animée sauf pour les leaders qui ne sont pas inquiétés. Santamato se porte en 2e position et Moullin Traffort accède à la 3e place. Guilvert passe la vitesse supérieure et mène son Audi jusqu’à la 5e place (après un déclassement d’un concurrent). Parisy a réussi à sauver les meubles et prendre la 7e position. Le duo demeure encore en tête du classement général avant la grande finale du dimanche.
En coupe de France, le Team Duqueine réalise le doublé. Longtemps leaders, Ange Barde et Olivier Grotz ont écopé de deux pénalités successives. Le duo termine néanmoins deuxième derrière la voiture sœur de Gilles Duqueine et Philippe Colançon. La Porsche/Team Martinet by Almeras, de Cédric Mezard et Philippe Arrobio grimpent sur la troisième. En tête de la Coupe avant la course, la BMW du Classic & Modern Racing termine cinquième.
A l’issue des vérifications techniques de la première course, deux voitures ont été déclassées. Cinquième à l’origine, la Ferrari n°9 du Team Duqueine pilotée par le duo Ayari/Police, a été déclassée pour non-conformité technique. Même décision pour la McLaren n°8 alignée par GSE by DKR pour le tandem Degremont/Cazenave, onzième sur la ligne d’arrivée.
Course 2 : Au bout du suspense
Hassid et Parisy sont encore leaders du championnat avant le départ de cette finale à suspense avec 6 points d’avance sur Armindo/Narac et 18 sur Hallyday/Guilvert. Le duo Giauque/Moullin Traffort ne peut plus viser le titre.
Malheureusement pour les leaders du championnat la seconde qualification s’est très mal passée et ils doivent partir du fond de grille. Heureusement la voiture sœur du Sebastien Loeb Racing est en pole avec Anthony Beltoise au volant pour commencer.
Beltoise prend un bon départ mais très vite il évolue au ralenti à cause d’une crevaison au 3e tour. C’est olivier Panis qui hérite alors du commandement de la course et Moullin Traffort prend la seconde place à la Porsche d’Armindo. Evidement Mike Parisy fait le forcing pour remonter le classement sans casser ou trop dégrader son auto. Il parvient jusqu’à la 10e place avant de passer le relai à Henry Hassid à mi-course.
Au moment d’ailleurs où l’ensemble des concurrents passent par les stands c’est Moullin Traffort qui a pris la première place. Mais compte-tenu des handicaps temps c’est la Ferrari de Jean-Claude Police qui ressort en tête devant la Ferrari/Sport Garage de Gilles Vannelet et la Ferrari/Sofrev-ASP d’Eric Debard.
Spécialiste de la piste varoise, Gilles Vannelet fait parler le talent et se porte en première place. Il s’emploie alors à creuser l’écart.
Le titre se joue entre les prétendants et dans leurs précipitations pour remonter Hassid/Parisy ont été au contact de Moullin Traffort/ Giauque en les forçant à abandonner. La direction de course les sanctionne d’un passage par les stands. C’est le tournant du championnat !
Vannelet passe sous le drapeau à damier en vainqueur mettant en valeur leur bon travail avec son jeune coéquipier Enzo Guibbert. Seconds Olivier Panis et Eric Debard réalisent enfin un bon résultat. Guilvert et Hallyday terminent troisièmes mais ca ne sera pas suffisant pour le titre. Celui-ci revient logiquement à Armindo/Narac qui ont franchit la ligne d’arrivée à la 5e place. Ce fut suffisant pour être champion car Hassid/Parisy seront classés finalement 10e.
En Coupe de France FFSA GT, le Team Duqueine a dominé les débats avec la Ferrari d’Ange Barde et Olivier Grotz, qui s’imposent pour son premier week-end de la saison. Deuxièmes du jour avec la BMW du Classic & Modern Racing, Thomas Nicolle et Pierre Hirschi remportant le classement final de la Coupe de France FFSA GT, devant Gilles Duqueine et Philippe Colançon. Troisièmes ce dimanche, les deux hommes auront été les plus victorieux cette saison !
Malheureusement pour les leaders du championnat la seconde qualification s’est très mal passée et ils doivent partir du fond de grille. Heureusement la voiture sœur du Sebastien Loeb Racing est en pole avec Anthony Beltoise au volant pour commencer.
Beltoise prend un bon départ mais très vite il évolue au ralenti à cause d’une crevaison au 3e tour. C’est olivier Panis qui hérite alors du commandement de la course et Moullin Traffort prend la seconde place à la Porsche d’Armindo. Evidement Mike Parisy fait le forcing pour remonter le classement sans casser ou trop dégrader son auto. Il parvient jusqu’à la 10e place avant de passer le relai à Henry Hassid à mi-course.
Au moment d’ailleurs où l’ensemble des concurrents passent par les stands c’est Moullin Traffort qui a pris la première place. Mais compte-tenu des handicaps temps c’est la Ferrari de Jean-Claude Police qui ressort en tête devant la Ferrari/Sport Garage de Gilles Vannelet et la Ferrari/Sofrev-ASP d’Eric Debard.
Spécialiste de la piste varoise, Gilles Vannelet fait parler le talent et se porte en première place. Il s’emploie alors à creuser l’écart.
Le titre se joue entre les prétendants et dans leurs précipitations pour remonter Hassid/Parisy ont été au contact de Moullin Traffort/ Giauque en les forçant à abandonner. La direction de course les sanctionne d’un passage par les stands. C’est le tournant du championnat !
Vannelet passe sous le drapeau à damier en vainqueur mettant en valeur leur bon travail avec son jeune coéquipier Enzo Guibbert. Seconds Olivier Panis et Eric Debard réalisent enfin un bon résultat. Guilvert et Hallyday terminent troisièmes mais ca ne sera pas suffisant pour le titre. Celui-ci revient logiquement à Armindo/Narac qui ont franchit la ligne d’arrivée à la 5e place. Ce fut suffisant pour être champion car Hassid/Parisy seront classés finalement 10e.
En Coupe de France FFSA GT, le Team Duqueine a dominé les débats avec la Ferrari d’Ange Barde et Olivier Grotz, qui s’imposent pour son premier week-end de la saison. Deuxièmes du jour avec la BMW du Classic & Modern Racing, Thomas Nicolle et Pierre Hirschi remportant le classement final de la Coupe de France FFSA GT, devant Gilles Duqueine et Philippe Colançon. Troisièmes ce dimanche, les deux hommes auront été les plus victorieux cette saison !
Les réactions :
Raymond Narac (Porsche/IMSA Performance-Matmut), Championt de France GT avec Nicolas Armindo : « Nicolas a fait une course parfaite. Le niveau du championnat est énorme. Honnêtement, je ne pensais pas qu’il était si relevé. Tous les teams ont énormément travaillé et certains m’ont bluffé. Nous parvenons à gagner et je suis très heureux de décrocher un nouveau titre de Champion de France GT après celui décroché en 2007 avec Soheil Ayari. C’est un très beau championnat et c’est une belle récompense pour les 10 ans de notre partenariat sans faille avec la Matmut. »
Nicolas Armindo (Porsche/IMSA Performance-Matmut), Championt de France GT avec Raymond Narac : « C’était ma première fois en Championnat de France GT et mon retour en France. Nous avons du beaucoup travailler cette saison, et nous avons beaucoup donné. Ça a été une sacrée année. J’ai simplement essayé de faire abstraction de la course au titre au départ et j’ai essayé de bien roulé. »
Jérôme Policand (Team manager, Team Sofrev-ASP), vainqueur du Trophée Teams : « Gagner le Trophée Teams est une belle consolation même si le titre Pilotes a une autre saveur. Nous avions de très bons équipages, mais nous avons mal commencé la saison. Nous avons redressé la barre à partir de Spa. Giauque/Moullin-Traffort était notre duo le plus compétitif, mais le tandem Panis/Debard a montré aujourd’hui qu’il fallait compter sur lui, tout comme la paire Badey/Beaubelique qui a décroché des victoires. Nous n’avons pas de regret. Nicolas et Raymond sont de beaux champions. Sébastien Loeb Racing a aussi fait du super boulot, tout comme Saintéloc. C’était un super spectacle et les bagarres ont été magnifiques. C’est ce que les gens veulent. »
Thomas Nicolle (BMW/Classic & Modern Racing), Vainqueur Coupe de France GT avec Pierre Hirschi : « Nous sommes libérés ! Je suis « à la maison » et je n’avais pas le droit à l’erreur devant ma famille, mes amis et les partenaires. Après la course d’hier, avec notre problème de pédale d’accélérateur, je pensais que c’était fini pour nous. Nous avons réussi à couvrir les 75% de la distance de justesse et j’ai alors promis à Pierre (Hirschi) que nous gagnerions la coupe aujourd’hui. C’est le cas et je suis très content. »
Nicolas Armindo (Porsche/IMSA Performance-Matmut), Championt de France GT avec Raymond Narac : « C’était ma première fois en Championnat de France GT et mon retour en France. Nous avons du beaucoup travailler cette saison, et nous avons beaucoup donné. Ça a été une sacrée année. J’ai simplement essayé de faire abstraction de la course au titre au départ et j’ai essayé de bien roulé. »
Jérôme Policand (Team manager, Team Sofrev-ASP), vainqueur du Trophée Teams : « Gagner le Trophée Teams est une belle consolation même si le titre Pilotes a une autre saveur. Nous avions de très bons équipages, mais nous avons mal commencé la saison. Nous avons redressé la barre à partir de Spa. Giauque/Moullin-Traffort était notre duo le plus compétitif, mais le tandem Panis/Debard a montré aujourd’hui qu’il fallait compter sur lui, tout comme la paire Badey/Beaubelique qui a décroché des victoires. Nous n’avons pas de regret. Nicolas et Raymond sont de beaux champions. Sébastien Loeb Racing a aussi fait du super boulot, tout comme Saintéloc. C’était un super spectacle et les bagarres ont été magnifiques. C’est ce que les gens veulent. »
Thomas Nicolle (BMW/Classic & Modern Racing), Vainqueur Coupe de France GT avec Pierre Hirschi : « Nous sommes libérés ! Je suis « à la maison » et je n’avais pas le droit à l’erreur devant ma famille, mes amis et les partenaires. Après la course d’hier, avec notre problème de pédale d’accélérateur, je pensais que c’était fini pour nous. Nous avons réussi à couvrir les 75% de la distance de justesse et j’ai alors promis à Pierre (Hirschi) que nous gagnerions la coupe aujourd’hui. C’est le cas et je suis très content. »
Les résultats :
L'ensemble des vainqueurs